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Author: Nicofig

La bataille de Chocim – Khotyn en 1621 par Mig Wanzer

La bataille de Chocim – Khotyn en 1621 par Mig Wanzer

Ce compte rendu a été publié pour la première fois sur le forum francophone belge “Opération zéro

Contexte

Au début du XVIIème Siècle, trois grandes puissances dominent respectivement l’Europe de l’Ouest, de l’Est, et le bassin méditerranéen : le Saint-Empire Germanique, l’Union de Lituanie-Pologne et l’Empire Ottoman.  
L’Union de Lituanie-Pologne et l’Empire Ottoman se déclarent la paix, mais leurs alliés cosaques et Tatars ravagent les terres adverses… et petit à petit, la guerre totale oppose les deux grandes puissances, essentiellement en Livonie – actuelle Ukraine.
En 1621, le jeune sultan Osman II mène une expédition punitive à la rencontre de l’armée de l’Union.  A l’automne, il assiège la ville de Chocim / Khotyn, alors que l’armée alliée sous les ordres du Grand Hetman Jan Karol Chodkiewicz s’est retranchée autour du château de la ville.
Les combats autour de la ville durent depuis le 2 septembre 1621.  Plusieurs assauts turc sur les campements cosaques ont été repoussés, au prix de lourdes pertes, mais l’assaillant a réussi à encercler les troupes de l’Union par trois côtés et les provisions commencent à manquer.

Un beau document sur la bataille et son contexte, en Anglais, est disponible ici.

Les troupes en présence

D’un côté, la magnifique armée ottomane : elle est nombreuse et aguerrie, mais indisciplinée.  Elle est composée pour un quart de mercenaires Tatars, cavaliers des steppes impitoyables et cruels.  Les dissensions entre Généraux sont nombreuses, et le tout jeune Sultan Osman II n’est pas très populaire, mais il est agressif.

L’armée de l’Union, est composée de troupes redoutablement entraînées, plus disciplinées, mais nettement moins nombreuses.  Un quart est composé de troupes cosaques, la meilleure infanterie du monde d’alors, tandis que la cavalerie inclus les redoutables lanciers ailés. Leur chef est le Grand Hetman Jan Karol Chodkiewicz, vétéran des guerres contre les Suédois, héro de l’Union.

La bataille

Le matin du 7 septembre, l’armée ottomane s’élance vers ce qu’ils ont repéré comme le point faible de la défense de l’Union : la jonction entre les troupes polonaises et lituaniennes.   Les Turcs surprennent deux régiments d’infanterie pris au dépourvu, les massacrent et franchissent les fortifications de campagne, puis pillent le campement des défenseurs.  Une contre-attaque de lanciers ailés les rejette dans leurs lignes en fin d’après-midi.
Vers 23.00 heures, dix mille troupes sous la bannière du pasha Mustapha s’élancent vers le point faible pour exploiter le succès de la journée.  Le Grand Hetman Jan Karol Chodkiewicz a réuni 600 de ses cavaliers en 4 bannières (escadrons) et s’élance vers l’armée ennemie, 15 fois plus nombreuse.  Au prix de 34 tués, les fiers lanciers massacrent 500 turcs et mettent toutes les forces ennemies en déroute… c’est le sacre des fameux lanciers ailés polonais.  
La bataille dure jusqu’au 9 octobre et Chodkiewicz meurt, mais les troupes ottomanes ne parviennent pas à vaincre les défenseurs. Les deux armées s’accordent sur un accord de paix, et les soldats des deux camps fêtent la fin de cette terrible bataille ensemble, en troquant chevaux contre tissus, et buvant ensemble.  

Il est environ 23.00 heures… une nuée de guerriers ottomans et de Tatars se pressent vers les retranchements de la ville de Khotyn.  Ceux-ci, dévastés dans la matinée, n’offre plus de réelle protection aux défenseurs survivants, qui se sont replié pour lécher leurs plaies.  Heureusement, le grand Hetman s’est douté des préparatifs ennemis.   Il a rassemblé 600 cavaliers, Hussards ailés et pancernis, et fonce vers les positions à défendre.  Il a fait porter des ordres, de sorte que des renforts d’infanterie et d’artillerie soient amenés sur place.  Devant la multitude, il décide de surprendre l’ennemi, et de l’attaquer hors des fortifications, en terrain ouvert.  

Notre partie :

Notre bataille simule l’attaque miraculeuse des hussards ailés sur l’avant-garde ottomane.  Claude aligne ses superbes ottomans pour la première fois, renforcés de quelques Tatars, et je joue les Liutano-Polonais avec les redoutables Hussards ailés.  
Nous jouons le scénario 5 du livret Kingdoms, « Breaking the siege ». La surface de jeu est découpée en 4 rectangles égaux.  Celui en haut à gauche est la zone de retranchement.

L’attaquant (Ottomans) gagne 1 à 2 points (selon le type d’unité) par unité qui s’y trouve en fin de partie.  Il se déploie dans le quart de table opposé.

Le défenseur (Lituano-Polonais (Après l’avoir dit 5 fois d’affilée, on a décidé de dire les Polonais, tout court 😀 )  se déploie en premier, dans les 2 quarts de table opposés l’un à l’autre, de part et d’autre des attaquants et de la zone à défendre.

Déploiement :

Je me retrouve dans une situation intéressante : je dois défendre un quart de table du pillage des hordes turques, avec des unités parfaites pour l’assaut ! Mes cavaliers sont « invulnincibles », rapides, et leur charge peut certainement balayer la moitié de l’armée adverse… Et ils sont très mobiles, en plus.

 

A contrario, ils sont relativement fragiles, face à de l’infanterie, j’ai deux fois moins d’unités que Claude, et le déploiement me contraint à scinder l’armée en deux.  Je choisi de placer toute ma cavalerie d’un coté, avec le Grand Hetman et, dans le quart de table opposé,  un régiment lituanien supporté par une compagnie de haiduks et une de dragons, avec une batterie légère.

En face, Claude déploie ensuite sa horde bigarrée… deux impressionnants canons lourds semblent tracer une voie vers les retranchements.

Tandis que sa cavalerie fait face à la mienne, et sa masse d’infanterie est répartie sur tout le front.  Sur sa droite, 2 unités de Tatars semblent destinées à distraire et harceler mes troupes.

Deux déflagrations tonitruantes retentissent dans la vallée du Dniepr… mais sans aucun effet sur les défenseurs du château de Khotyn. L’artillerie turque, pourtant réputée, ne semble pas avoir d’effet sur les défenseurs lituaniens. Ceux-ci se déploient avec leurs pièces légères en direction du centre du champs de bataille, tandis que dragons et haiduks se portent sur la gauche et étendent la ligne de front… mais avec l’intention de ralentir l’armée adverse. Sur la droite, l’ensemble de la cavalerie alliée se rapproche au petit trot des Turcs.
Les Ottomans ne semblent pas se presser à passer à l’action. Poursuivant leur bombardement, ils n’avancent que timidement : leur cavalerie s’avance vers leurs homologues polonais. En face des haiduks et des dragons, les fougueux Tatars tentent plusieurs assauts, mais sont repoussés par les haiduks, embusqués dans les bois.
A droite… le choc se prépare… les impressionnants hussards ailés chargent les splendides cavaliers musulmans. Le choc est brutal : un escadrons complet de Turcs est annihilé, culbuté, transpercé… Galvanisés par les ordres de leur commandant en chef, les hussards poursuivent leur assaut meurtrier vers un autre escadron… lequel déguerpi en hâte. Les Pancernis s’élancent également dans la curée, semant terreur et destruction dans les rangs ennemis : un deuxième escadrons est ainsi massacré.
L’ennemi parvient à se réorganiser, et reprend l’initiative, en s’élance vers les lignes de défense du fort. Un indescriptible vent de chaos perturbe la puissante formation de hussards ailés, qui ne parvient à se ressaisir de sa charge furieuse et piétine sur place sans engager l’ennemi…

Les rusés Ottomans parviennent alors à se faufiler entre la cavalerie polonaise en pleine furia, d’un côté, et l’infanterie lituanienne et sa misérable artillerie légère, afin de piller le campement… trois escadrons de cavalerie, dont un de Tatars, parviennent ainsi à pénétrer dans l’enceinte des fortifications et à massacrer les défenseurs et civils chargés de réparer les ouvrages endommagés.

La nuit tombe… les attaquants n’ont que partiellement réussi à investir le périmètre de défense… et subi trop de pertes que pour continuer le combat. Le soleil se couche sur une victoire mineure des défenseurs… mais les hussards ailés n’ont pas acquis la gloire qui les entourera pour plus de 400 ans aux cours de cette épisode.

Rocroi 1643 : un compte rendu de Raphael Longbow

Rocroi 1643 : un compte rendu de Raphael Longbow

Ce compte-rendu a été initialement publié sur le forum des Fabulous Brush brothers

Voici un petit rapport sur nos parties découvertes de « Tercios » ainsi que sur notre partie « Rocroi 1643 » de ce W-E.

La règle « Tercios » est vraiment agréable à jouer, elle se joue avec relativement peu d’unités d’où la réduction du nombre d’unités réellement présentes à Rocroi pour notre bataille. Dans Tercios les unités ont une caractéristique variable le « stamina » qui est le reflet du niveau de moral et des pertes humaines de l’unité, ce stamina est représenté par un D6 posé à côté des unités (nous les avons retirés pour les photos), les unités peuvent prendre plusieurs marqueurs : marqueur de dépassement du seuil critique de stamina, marqueur de désordre et marqueur d’ordre (ce sont les pions circulaires colorés sur les photos, nous avons floqué le dos de ces pions). Le côté aléatoire de la règle est assez bien compensé par le fait que tout jet de dés offensif entraîne un jet de dés défensif de la part de l’adversaire, cela permet de plus de na pas s’ennuyer : il y a toujours un truc à faire d’autant plus que les unités sont activées une à une à tour de rôle.

les photos sont prises à l’APN et au smartphone ce qui explique la différence de couleurs (le smartphone fait du HDR automatiquement), à vous de voir quelles photos vous préférez Smile …

Disposition initiale vue du camp français

Disposition initiale vue du camp espagnol

Les armées :

L’armée française du Duc D’Enghien: deux rangs d’infanterie + un rang de réserves et artillerie intercalée au premier rang sous le commandement De D’Espenan, cavalerie sur l’aile droite commandée par De Gassion et cavalerie sur l’aile gauche commandée par De La Ferté.

L’armée espagnole de De Melo avec ses « Tercios » au centre et l’artillerie commandés par De Fontaine, une aile droite de cavalerie sous le commandement de Albuquerque et une aile gauche de cavalerie commandée par De Issembourg.

La bataille :

La bataille débute par une grosse attaque de la cavalerie espagnole, l’aile gauche française se porte à sa rencontre mais cède sous la puissance de la charge espagnole

L’aile gauche espagnole poursuit son action jusqu’à se retrouver face à l’infanterie française, cette dernière aidée de la réserve de cavalerie arrive à tenir. L’aile droite française attaque avec succès la cavalerie espagnole de D’Albuquerque.

Les deux ailes de cavalerie espagnole cèdent rapidement sous la pression française, en particulier celle de la cavalerie de De Gassion qui arrive directement sur les arrières des espagnols

Ce qui s’ensuit c’est un encerclement des espagnols, les Tercios cèdent les uns après les autres sous la pression de toutes les forces ennemies mais causant de très lourdes pertes pour les français, les survivants espagnols se réfugient peu à peu dans les derniers Tercios encore debout : les Tercios Viejos de Alburquerque et de Garciez, les français voyant la résistance acharnée de ces unités et leur niveau de pertes arrivant à la limite du tolérable proposent une reddition avec les honneurs des espagnols, le Tercio de Garciez acceptera, celui d’Albuquerque refusera d’abord, continuera de résister avant de finalement se rendre à son tour …

1655, quelque part en Pologne par Mig Wanzer

1655, quelque part en Pologne par Mig Wanzer

Ce compte rendu a été publié pour la première fois sur le forum francophone belge “Opération zéro

Enthousiasmé par la peinture de fantastiques hussards ailés, j’avais proposé à mes partenaires de jeu (M.Poum et Esmbel) une partie de Tercios comme thème central une bataille durant le Déluge, soit l’invasion de la Pologne par les Suédois. Ainsi, voici les listes d’armée, grosso modo :

Union Polono-Lithuanienne – aux ordres du Général Patatky (Thomas / MrPoum)

3 x Hussards ailés
2 x Cosaques
2 x Partisans

Mercenaires allemands – aux ordres du Général Von Schwarzewurtz (Claude / Esmbel)

2 X bataillons réformés
2 x piquiers
1 x Arquebusiers montés
1 x batterie d’artillerie moyenne

Suédois – aux ordres du Général Ikkya (Michel / Wanzer)

3 x bataillons suédois vétérans
1 x bataillon suédois
2 x détachement de mousquetaires
2x Cuirassiers
2 x Hakkapellitas
2x batteries d’artillerie légères
1 x batterie d’artillerie moyenne

La bataille :

Les Polonais étaient donc aidés par un fort contingent de mercenaires allemands, affrontant le déluge suédois, pour la défense des abords d’un village capital pour les quartiers d’hivers : Vyrtbsk.( scratch What a Face )  Chaque contingent disposait d’un marqueur de bagages, à placer lors du déploiement, et à protéger à tout prix.  
Le but de la partie était tout simplement de capturer le bagage ennemi (contacter le bagage avec une unité non en déroute).

A gauche du dispositif allié, les Polonais étaient positionnés en 2 lignes. La milice irrégulière de la ville avait été poussée par les nobles hussards ailés en avant des lignes afin d’attirer les tirs ennemis…
Sur la droite, les mercenaires allemands avaient placé leur infanterie au centre allié, tandis que l’aile droite était constituée d’arquebusiers à cheval et de piquiers.

En face…
L’infanterie suédoise étaient alignée sur le centre, appuyée sur un bosquet sur sa gauche. A gauche de ce bosquet, 2 régiments de féroces hakkapellitas étaient prêts à fondre sur les flancs ennemis. A droite du dispositif, les cuirassiers étaient renforcés de détachements de mousquetaires. Les batteries d’artilleries étaient positionnées entre les différents détachements.

Dès le début de la bataille, les tirs de l’artillerie suédoise causèrent des pertes et désorganisèrent les unités ennemies. Tandis que les deux camps se rapprochaient, les tirs de mousqueterie augmentèrent encore le chaos dans les lignes polonaises, mais le général Patatsky avait astucieusement envoyé ses unités sacrifiables en première ligne.
De l’autre côté du champs de bataille, les Allemands subirent quelques pertes suite à l’assaut des furieux Hakkapellitas, mais ceux-ci finirent par s’empaler sur les piquiers protégeant la fuite de la cavalerie allemande.
Alors que les redoutables mousquetaires suédois s’avançaient au centre, les Polonais virent la faille et en profitèrent : cosaques et hussards ne clouèrent les servants de l’unique batterie d’artillerie qui protégeait les bagages de l’armée et massacrèrent les femmes et enfants de l’envahisseur, tout en pillant joyeusement leurs chariots…

Les généraux alliés se concentrent sur la partie….

 

La bataille du Saint-Gothard en 1664 par Mig Wanzer

La bataille du Saint-Gothard en 1664 par Mig Wanzer

Ce compte rendu a été publié pour la première fois sur le forum francophone belge « Opération zéro« 

Le 28 juillet 2018, Esmbel, Lotharius et votre dévoué ont pu jouer cette fameuse bataille, opposant les féroces Ottomans aux coalisés impériaux et Français.
Je vous promets un petit compte-rendu dès demain! Ce fut … une boucherie…

La description qu’en donne Wikipédia nous sert de base, ce qui est probablement très léger, j’en conviens, mais tant pis.  C’est quand même drôle  clown

Nous retenons donc que le champs de bataille est bordé de terrains escarpés, avec la présence d’une rivière et du village de Mogersdrof.  Nous représentons l’assaut frontal ottoman, après avoir franchit le Raab, sur le village de Mogersdorf et les trois pauvres régiments allemands, puis la contre-attaque des coalisés. Le scénario choisi est « Détermination », page 68 du livre de règle. Il suffit assez simplement de détruire l’ennemi, chaque régiment rapportant 3 points de victoire, et les compagnies ou la cavalerie en rapportant 2. Le commandant en chef ennemi rapporte 1 point de victoire.

Ottomans :
L’armée ottomane est assez « classique » et équilibrée : de nombreuses unités de cavalerie légère, dont des alliés tatars, quelques unité de Sipahis, une infanterie de qualité, dont trois unités de redoutables janissaires, et une artillerie solide et efficace.
Le grand vizir Claudius Ben Pacha (Esmbel) dirige les troupes, ses propres figurines, tout à fait adaptée à la période jouée.  Un vrai ODB pour la bataille donnerait sans doute davantage de troupes, mais nous avons fait avec ce qui était disponible.

Alliés :
L’armée impériale est composée de 3 régiments classiques, avec des compagnies de piquiers, une batterie d’artillerie large, et quatre unités de cuirassiers.  Les alliés français sont constitués de 3 régiments réformés et 2 escadrons d’arquebusiers.
Le Généralissime Lotharius prend le commandement des impériaux et Allemands, tandis que le Compte de Wanzer assure le commandement du contingent français.
A nouveau, les troupes sont constituées sur base des figurines disponibles, avec « l’esprit » de la bataille, plutôt que l’ODB le plus historique possible.

Le déroulement de la bataille, par le comte de Wanzer :

« J’alignai mes régiments face au village de Morgensdorf, secondés par mes escadrons d’Harquebusiers, parés à déborder par la gauche, dans la forêt ou la droite, dans le village, afin de supporter l’infanterie de leur feu.

Le Général Lotharius m’informa au même moment de ses dispositions pour le combat : ses canons placés au centre de nos deux contingents assureraient un feu sur le village et supporteraient son centre, constitué de 3 régiments d’infanterie fatiguée.  Toute sa cavalerie cuirassée serait postée sur son aile droite, de façon à prendre l’ennemi de flanc.
Face à nous, les Ottomans du grand Vizir Claudius Ben Pacha s’étaient réorganisé quelque peu : toute la cavalerie légère et lourde s’était reprise derrière le village, face à mes troupes.

Derrière le Raab, je distinguai de fortes unités à pieds, tandis que le fracas d’au moins trois batterie se faisait entendre.

Les Ottomans avancèrent gaillardement face à mes troupes, tandis que leur infanterie tenait sa position.  Seules deux compagnies prirent place dans le village, de façon à arroser de flèches toute troupe qui s’en approchât un peu trop.  Les tirs de canons n’eurent au départ pas grand effet sur les Allemands, qui s’avancèrent rapidement vers le fleuve, leurs cuirassiers amorçant un vaste mouvement de prise de flanc.
Les premiers combats avec l’ennemi eurent lieu de mon côté du champs de bataille : les cavaliers ennemis chargèrent avec fureur – et sans doute une certaine inconscience- mon infanterie fraîche et bien commandée.  Les tirs de mousquets, retenu jusqu’au dernier moment, furent dévastateurs.  (Les ordres de tir conne un gros bonus en réaction! ) Le régiment de Carignan-Salière subit les assauts de pas moins de 4 escadrons de Delhi et Sipahis, fut finalement mis en désordre et forcé de se ré-organiser, puis de se reposer quelque peu, mais la résistance héroïque de ces brave permit de détruire pas moins de 5 escadrons de cavaliers ottomans et tatars!  Jamais je ne vis combat plus acharné ni meurtrier – et n’ai été aussi près d’être submergé par ces furieux combattants.

Le Général Lotharius me fit parvenir des nouvelles inquiétantes : si la première approche de l’ennemi avait été relativement positive, avec une charge initiale des cuirassiers plutôt efficace, ces derniers étaient maintenant empêtrés dans le gros de l’infanterie ennemie, laquelle anticipait tout mouvement par des tirs de réaction meurtriers.  L’artillerie ottomane pilonnait les allemands de tour en tour, tandis que les archers cachés dans le village malmenaient les piquiers catholiques qui cherchaient à les en déloger.

Soudain, les cavaliers ennemis s’étant repris et re-formés, ils débordèrent notre écran d’arquebusiers par la gauche, sabrant un escadron complet!  Les Ottomans exultaient et sur toute notre ligne de front, nos troupes furent prises d’un vent de découragement… (durant 2 tours, Esmbel eu une chance raisonnable aux dés – ça ne lui arrive pas souvent! – mais Lotharius connu un véritable festival de résultats médiocres!  Impossible d’activer les Cuirassiers durant 2 tours!!)  Les pertes s’amoncelant, il devint de plus en plus difficile de faire accepter les ordres à nos soldats.

Je murmurai une courte prière, clôturée d’un « amen » et d’une bordée de jurons, puis donnai l’ordre au régiment La Ferté de charger dans le village, afin de mieux soutenir les Allemands. Malheureusement, l’ennemi se cachait sans aucune fierté (j’avais surtout oublié que la ligne de vue dans le terrain difficile n’est que de 2 pouces…) et aucun résultat ne fut tiré de cette décision. Pire, j’appris de fuyards allemands qu’un régiment entier avait été exterminé par le feu d’archers et de canons! Cependant, Dieu sembla entendre mon appel, et la chance paru abandonner les Ottomans : les cuirassiers parvinrent à culbuter un régiment de janissaires, et gagna les arrières de l’ennemi.

Le soleil était couché depuis quelques minutes, et le combat acharné n’était plus possible – les troupes n’y voyaient plus. Je donnai mes ordres pour la nuit, tandis que l’ennemi, confronté aux mêmes désagrément que nous, firent de même.

La journée s’acheva ainsi, sans que nous ne puissions refouler ces envahisseurs derrière le Raab, mais nous tenions toujours notre position.

Votre Dévoué Compte de Wanzer.

Quelques photos supplémentaires :

Fiches récapitulatives d’armée par Nachuata (en anglais)

Fiches récapitulatives d’armée par Nachuata (en anglais)

Le Saint-Empire Romain Germanique :

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Les Provinces-Unies :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-NETHERLANDS-Quick-Reference-Sheet-English.pdf »]

L’Empire Ottoman :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-OTTOMAN-Quick-reference-sheet-English.pdf »]

Les Polonais et Lithuaniens :

[gview file= »https://www.tercios.fr/wp-content/uploads/2019/12/Tercios-POLISH-LITUANIAN-Quick-reference-sheet-English.pdf »]

L’Espagne :

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