1655, quelque part en Pologne par Mig Wanzer
Ce compte rendu a été publié pour la première fois sur le forum francophone belge “Opération zéro“
Enthousiasmé par la peinture de fantastiques hussards ailés, j’avais proposé à mes partenaires de jeu (M.Poum et Esmbel) une partie de Tercios comme thème central une bataille durant le Déluge, soit l’invasion de la Pologne par les Suédois. Ainsi, voici les listes d’armée, grosso modo :
Union Polono-Lithuanienne – aux ordres du Général Patatky (Thomas / MrPoum)
3 x Hussards ailés
2 x Cosaques
2 x Partisans
Mercenaires allemands – aux ordres du Général Von Schwarzewurtz (Claude / Esmbel)
2 X bataillons réformés
2 x piquiers
1 x Arquebusiers montés
1 x batterie d’artillerie moyenne
Suédois – aux ordres du Général Ikkya (Michel / Wanzer)
3 x bataillons suédois vétérans
1 x bataillon suédois
2 x détachement de mousquetaires
2x Cuirassiers
2 x Hakkapellitas
2x batteries d’artillerie légères
1 x batterie d’artillerie moyenne
La bataille :
Les Polonais étaient donc aidés par un fort contingent de mercenaires allemands, affrontant le déluge suédois, pour la défense des abords d’un village capital pour les quartiers d’hivers : Vyrtbsk.( ) Chaque contingent disposait d’un marqueur de bagages, à placer lors du déploiement, et à protéger à tout prix.
Le but de la partie était tout simplement de capturer le bagage ennemi (contacter le bagage avec une unité non en déroute).
A gauche du dispositif allié, les Polonais étaient positionnés en 2 lignes. La milice irrégulière de la ville avait été poussée par les nobles hussards ailés en avant des lignes afin d’attirer les tirs ennemis…
Sur la droite, les mercenaires allemands avaient placé leur infanterie au centre allié, tandis que l’aile droite était constituée d’arquebusiers à cheval et de piquiers.
En face…
L’infanterie suédoise étaient alignée sur le centre, appuyée sur un bosquet sur sa gauche. A gauche de ce bosquet, 2 régiments de féroces hakkapellitas étaient prêts à fondre sur les flancs ennemis. A droite du dispositif, les cuirassiers étaient renforcés de détachements de mousquetaires. Les batteries d’artilleries étaient positionnées entre les différents détachements.
Dès le début de la bataille, les tirs de l’artillerie suédoise causèrent des pertes et désorganisèrent les unités ennemies. Tandis que les deux camps se rapprochaient, les tirs de mousqueterie augmentèrent encore le chaos dans les lignes polonaises, mais le général Patatsky avait astucieusement envoyé ses unités sacrifiables en première ligne.
De l’autre côté du champs de bataille, les Allemands subirent quelques pertes suite à l’assaut des furieux Hakkapellitas, mais ceux-ci finirent par s’empaler sur les piquiers protégeant la fuite de la cavalerie allemande.
Alors que les redoutables mousquetaires suédois s’avançaient au centre, les Polonais virent la faille et en profitèrent : cosaques et hussards ne clouèrent les servants de l’unique batterie d’artillerie qui protégeait les bagages de l’armée et massacrèrent les femmes et enfants de l’envahisseur, tout en pillant joyeusement leurs chariots…
Les généraux alliés se concentrent sur la partie….